Confinement

Le virus n'est rien. Le terrain fait tout. C'est la formule un peu simplificatrice proclamée par les spécialistes des maladies infectieuses. Ils veulent expliquer par cette formule que le corps humain est, normalement, apte à résister aux attaques des microbes et des virus s'il n'est pas préalablement affaibli par des pathologies ou des carences. On en veut pour preuve qu'une personne infectée par tel virus en sera à peine incommodée alors que le même virus sera fatal à son voisin.

Il s'agit donc d'identifier les carences qui affaiblissent les défenses immunitaires et de corriger la situation par l'apport des molécules manquantes. Une mère de famille n'empêche pas ses enfants de sortir jouer dans la neige quand il fait froid, mais elle les habille chaudement.

Le confinement de la population, sans la traiter, est une sottise. Cette stratégie est comparable à la décision d'un préfet de police en situation d'émeute populaire violente qui ordonnerait aux policiers de se terrer dans les casernes en attendant que les troubles cessent, plutôt que de les équiper de casques, de gilets pare-balles et de boucliers pour rétablir l'ordre.

Les gens restent enfermés. Et puis? Un jour, ils vont sortir et s'ils entrent en contact avec le virus, ils en pâtiront comme avant le confinement, sauf s'ils ont bénéficié d'un vaccin efficace. A son sujet, je préfère croire en l'efficacité de l'apport en vitamines C et D, en zinc, et en une alimentation saine et équilibrée plutôt qu'au Père Noël Pfizer!

Claude Paschoud

 

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Thèmes associés: Politique fédérale - Société

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