Crise de la dette, la fin des haricots?
Nous vivons actuellement un de ces moments qui pourraient se révéler historiques. On ne parle plus que de crise financière, de dettes publiques, d’Etats potentiellement en faillite. C’est très grave et l’homme de la rue, habitué aux nouvelles catastrophiques, blasé même, ne s’en rend probablement pas vraiment compte. Il n’y a d’ailleurs pas de solution à proposer, il est trop tard. Les Etats européens ont jeté l’argent par les fenêtres à un point tel que leur taux d’endettement est insoutenable. La Grèce devrait jeter l’éponge avant la fin de l’année, au plus tard début 2012, portant un rude coup à la monnaie unique déjà fragilisée ces derniers mois, et à l’Union européenne en général.
La plupart des autres Etats européens n’ont pas de quoi s’enorgueillir. On peut faire tous les classements en fonction du PIB et du taux d’endettement, la vérité est plus simple: il n’y a plus d’argent dans les caisses. Le coût de la dette souveraine prend l’ascenseur en raison de la défiance des investisseurs et la seule solution consiste à couper drastiquement et à long terme dans les charges. Fini le gaspillage! Et la populace pourra descendre dans la rue tant qu’elle voudra, «s’indigner» en campant devant les parlements, les gouvernements en place et ceux qui leur succéderont n’auront pas le choix, il faudra couper là où ça fait mal. On va voir des cohortes de fonctionnaires mis à pied, la fin des subventions, les services de l’Etat réduits au minimum. Une triste décennie nous attend. Le salut ne pourra venir que des entrepreneurs, qui sont finalement les seuls à créer des emplois et de la richesse.
Il y a quand même un point positif dans tout cela: cette crise devrait amener la fin du socialisme qui a créé la dette partout où il a été au pouvoir et dont les chevaux de batailles électoraux, pour séduisants qu’ils soient, génèrent toujours plus de coûts que de recettes. Sans argent, pas de social, et sans social, pas de socialisme.
Michel Paschoud
La plupart des autres Etats européens n’ont pas de quoi s’enorgueillir. On peut faire tous les classements en fonction du PIB et du taux d’endettement, la vérité est plus simple: il n’y a plus d’argent dans les caisses. Le coût de la dette souveraine prend l’ascenseur en raison de la défiance des investisseurs et la seule solution consiste à couper drastiquement et à long terme dans les charges. Fini le gaspillage! Et la populace pourra descendre dans la rue tant qu’elle voudra, «s’indigner» en campant devant les parlements, les gouvernements en place et ceux qui leur succéderont n’auront pas le choix, il faudra couper là où ça fait mal. On va voir des cohortes de fonctionnaires mis à pied, la fin des subventions, les services de l’Etat réduits au minimum. Une triste décennie nous attend. Le salut ne pourra venir que des entrepreneurs, qui sont finalement les seuls à créer des emplois et de la richesse.
Il y a quand même un point positif dans tout cela: cette crise devrait amener la fin du socialisme qui a créé la dette partout où il a été au pouvoir et dont les chevaux de batailles électoraux, pour séduisants qu’ils soient, génèrent toujours plus de coûts que de recettes. Sans argent, pas de social, et sans social, pas de socialisme.
Michel Paschoud
Thèmes associés: Economie
Cet article a été vu 3584 fois
