Bricoles

Année sabbatique

Le Matin du 12 mars publiait les photos de douze charmantes jeunes femmes suisses romandes qui vont concourir, paraît-il, pour le titre de Miss Suisse.

J’ai déjà émis l’opinion que ce genre de compétition ne pouvait tenter que des bécasses pourvues d’un pois chiche à la place du cerveau.

Les candidates devaient indiquer leur âge et leur profession. L’une d’elles, âgée de vingt-deux ans, donne comme profession: «En année sabbatique».

Elle aurait pu dire: «Au chômage», ou «A la recherche d’un emploi», ou encore: «J’ai décidé de glander en attendant de trouver un producteur qui me baise.»

Mais non : la nymphette est «en année sabbatique». Elle a étudié et professé pendant sept ans (depuis l’âge de quinze ans, donc) et elle doit maintenant bénéficier d’un congé pour un travail de recherche personnel, aux fins d’actualiser ses cours pour que ses étudiants bénéficient des derniers développements de la science dans son domaine de spécialité…

Non, je me trompe. Aujourd’hui, une «année sabbatique» est une simple interruption dans les études, ou entre les études et l’entrée dans la vie active. La cocotte, donc, ne travaille pas, n’étudie pas, mais se prépare à montrer ses formes sur l’estrade du concours de Miss Suisse. Bonne chance! (cp)

Deuxième tour

Je m’engage à offrir un apéritif des meilleurs vins vaudois aux lecteurs du Pamphletsi Mme Anne-Catherine Lyon n’est pas élue, au deuxième tour de l’élection au Conseil d’Etat, quel que soit le candidat élu à sa place, de n’importe quel parti! (cp)

Précision

Ce n’est pas le Pamphlet qui paie! (mp)

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