Bricoles

Corruption

Les Espagnols se plaignent amèrement de la corruption qui règne partout dans le monde politique, jusque dans les plus hautes sphères du gouvernement. On ne compte plus les affaires de prévarication, commissions pour attribution de chantier et j'en passe. «C'est un scandale, une honte!», répètent à satiété les politico-économico-philosophico-pochetrons du Café du Commerce.

Ce qui est curieux, c'est que ces mêmes indignés ne voient aucun problème à payer ou encaisser le plus possible de prestations sans facture, grugeant par là même le fisc et le reste des habitants de la péninsule. On a un peu l'impression que c'est dans les mœurs, une espèce de tradition, de manier l'argent en espèces, et dans ces conditions on se demande pourquoi le peuple s'étonne que ses représentants agissent de même. (mip)

Audacieuse comparaison

Au début du mois de février, Mme Merkel et François Hollande sont allés à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine et tenter d'obtenir une intervention de sa part en faveur de la paix en Ukraine. Sur son site internet Commentaires.com, le journaliste Philippe Barraud – courageux parfois, mais pas lorsqu'il s'agit d'épancher sa phobie du président russe – a comparé ce voyage aux «accords de Munich» signés en 1938 entre Hitler, Mussolini, Chamberlain et Daladier.

Mais que peut bien vouloir dire une telle comparaison entre la deuxième guerre mondiale et les événements actuels? M. Barraud essaie-t-il de nous faire croire que l'histoire officielle de la première est entachée d'autant de «zones d'ombre» et de demi-vérités que ce qu'on nous raconte aujourd'hui à propos du conflit d'Ukraine? (px)

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