Ne dites pas...

Ne dites pas: «Au cas où vous n'étiez pas au courant, sachez que le premier ministre français Manuel Valls, accompagné de deux de ses enfants, s'est rendu à Berlin à bord d'un avion gouvernemental – aux frais du contribuable français donc – afin d'assister à la finale de la Ligue des champions opposant, le 6 juin 2015, le Barça à la Juventus. Mais ce n'est paraît-il pas un scandale, car s'il a agi de la sorte, c'est uniquement poussé par les nécessités de la “diplomatie sportive”: ne s'est-il pas entretenu avec Michel Platini, président de l'UEFA, pour le plus grand profit de la République et de ses célèbres “valeurs”, sportives en l'occurrence?» Dites: «Au cas où vous ne seriez pas au courant, sachez…».

Et le fait que, sous la pression des critiques, le premier ministre français a remboursé le voyage de ses enfants et fait son mea culpa ne l'empêchera pas de passer pour un homme peu scrupuleux auprès des Français qui tirent le diable par la queue.                                                                                                                                                                         

Le pinailleur

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