Nouvelles aventures
Poudre aux yeux
Trois nationalistes turcs ont été récemment condamnés à Zurich à des peines pécuniaires, pour discrimination raciale. Ils avaient osé qualifier le génocide arménien de mensonge international. La justice zuricoise les a condamnés à cent vingt jours-amendes à trente francs, soit un total de trois mille six cents francs par personne.
Pour un autre génocide, ils auraient probablement écopé d’une peine de prison ferme.
Une fois de plus, on nous fait le coup de la fausse fenêtre pour la symétrie.
Pourquoi si tard ?
Nonante-cinq survivants et descendants de victimes de la déportation des juifs, pour la plupart domiciliés en Israël, réclament des sous aux chemins de fer hongrois pour le rôle que ces derniers ont joué dans le transport de quatre cent trente-sept mille juifs hongrois à Auschwitz en 1944. Une plainte en recours collectif a été déposée le 9 février devant un tribunal de Chicago. Le montant total des réclamations est de un milliard deux cent quarante millions de dollars, soit, en moyenne, pas loin de quatorze millions de francs par plaignant.
Je veux bien croire que tous ces gens ont subi un grave préjudice et se sont vu dérober des biens considérables. Mais pourquoi diable leur a-t-il fallu soixante-cinq ans pour s’en aviser et réclamer des dédommagements aux chemins de fer hongrois?
Travail de mémoire
Comme chacun sait, la Mémoire est inconstante et il faut donc l’entretenir quotidiennement. C’est pourquoi, les médias et les associations spécialisées ne suffisant pas à la tâche en dépit de leur zèle, le Genevois Patrick Heller a mis en scène le long poème de Charles Reznikoff intitulé Holocauste qui, comme l’ignorent la plupart des gens, est fondé sur les témoignages recueillis au procès de Nuremberg. Le spectacle a été présenté du 2 au 14 février au Théâtre de l’Usine, fleuron de la ville du bout du lac.
Mon quotidien habituel ne dit pas si la «litanie sans fin» des témoignages était précédée des citations suivantes tirées du Statut du Tribunal militaire international de Nuremberg:
Extrait de l’article 19: «Le Tribunal ne sera pas lié par les règles techniques relatives à l’administration des preuves (…).»
Extrait de l’article 21: «Le Tribunal n’exigera pas que soit rapportée la preuve de faits de notoriété publique, mais les tiendra pour acquis (…).»
Ambition
On pouvait lire le 15 février sur le site du quotidien français La Dépêche du Midi qu’une convention de partenariat allait être signée entre le Mémorial de la Shoah et l’académie de Toulouse. «Dans sa dimension civique, [cette convention] a l’ambition de concourir à la formation de futurs citoyens toujours plus responsables et informés.»
Nous voilà avertis: il s’agit de former de futurs moutons toujours plus dociles et désinformés.
Mariette Paschoud
Trois nationalistes turcs ont été récemment condamnés à Zurich à des peines pécuniaires, pour discrimination raciale. Ils avaient osé qualifier le génocide arménien de mensonge international. La justice zuricoise les a condamnés à cent vingt jours-amendes à trente francs, soit un total de trois mille six cents francs par personne.
Pour un autre génocide, ils auraient probablement écopé d’une peine de prison ferme.
Une fois de plus, on nous fait le coup de la fausse fenêtre pour la symétrie.
Pourquoi si tard ?
Nonante-cinq survivants et descendants de victimes de la déportation des juifs, pour la plupart domiciliés en Israël, réclament des sous aux chemins de fer hongrois pour le rôle que ces derniers ont joué dans le transport de quatre cent trente-sept mille juifs hongrois à Auschwitz en 1944. Une plainte en recours collectif a été déposée le 9 février devant un tribunal de Chicago. Le montant total des réclamations est de un milliard deux cent quarante millions de dollars, soit, en moyenne, pas loin de quatorze millions de francs par plaignant.
Je veux bien croire que tous ces gens ont subi un grave préjudice et se sont vu dérober des biens considérables. Mais pourquoi diable leur a-t-il fallu soixante-cinq ans pour s’en aviser et réclamer des dédommagements aux chemins de fer hongrois?
Travail de mémoire
Comme chacun sait, la Mémoire est inconstante et il faut donc l’entretenir quotidiennement. C’est pourquoi, les médias et les associations spécialisées ne suffisant pas à la tâche en dépit de leur zèle, le Genevois Patrick Heller a mis en scène le long poème de Charles Reznikoff intitulé Holocauste qui, comme l’ignorent la plupart des gens, est fondé sur les témoignages recueillis au procès de Nuremberg. Le spectacle a été présenté du 2 au 14 février au Théâtre de l’Usine, fleuron de la ville du bout du lac.
Mon quotidien habituel ne dit pas si la «litanie sans fin» des témoignages était précédée des citations suivantes tirées du Statut du Tribunal militaire international de Nuremberg:
Extrait de l’article 19: «Le Tribunal ne sera pas lié par les règles techniques relatives à l’administration des preuves (…).»
Extrait de l’article 21: «Le Tribunal n’exigera pas que soit rapportée la preuve de faits de notoriété publique, mais les tiendra pour acquis (…).»
Ambition
On pouvait lire le 15 février sur le site du quotidien français La Dépêche du Midi qu’une convention de partenariat allait être signée entre le Mémorial de la Shoah et l’académie de Toulouse. «Dans sa dimension civique, [cette convention] a l’ambition de concourir à la formation de futurs citoyens toujours plus responsables et informés.»
Nous voilà avertis: il s’agit de former de futurs moutons toujours plus dociles et désinformés.
Mariette Paschoud
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