L’homme, cette abomination
Il ne se passe plus un jour sans que la presse espagnole nous relate une agression sexuelle en bande, un assassinat perpétré par un conjoint de sexe masculin, ou n’importe quel autre méfait causé directement ou indirectement par le patriarcat. Un article du 31 août du canal 324 s’interroge même sur les raisons qui causent la récente augmentation du nombre de «crimes machistes», qui étaient en recul jusqu’à présent.
N’étant pas en mesure de confronter des chiffres ou de faire une étude approfondie de la question, je ne m’étendrai pas sur les données produites dans l’article. La violence domestique est un problème, principalement dans les pays du sud, où la figure de l’homme dominant a été la réalité admise jusqu’à fort récemment. On se félicite des progrès réalisés ces dernières années dans le domaine de l’émancipation de la femme et les associations féministes de tout poil ne cessent de revendiquer plus de tout.
Les changements peuvent survenir rapidement – ce sont dans ce cas des révolutions, synonymes généralement de violence – ou lentement, grâce à l’évolution des mentalités et des mœurs. On assiste dernièrement à un matraquage des féministes extrémistes, qui s’en prennent à la gent masculine comme responsable, dans son ensemble, de tous les maux de la terre et en particulier de l'oppression systématique des femmes.
Cette propagande erronée est particulièrement malsaine en ce qu’elle crée un clivage entre les deux sexes qui n’a pas lieu d’être. Il y a des hommes violents, mais la plupart sont tendres et aimants; il y a des femmes sournoises et manipulatrices, qui font de la vie de leur conjoint un enfer, mais la majorité n’en fait rien.
Cessons de stigmatiser les hommes: trouver leur place dans le monde actuel n’est pas une tâche facile. Ils ont perdu leur rôle traditionnel de simples pourvoyeurs de biens matériels pour devoir assumer à part égale toutes les tâches domestiques, connecter avec leur côté féminin, apprendre à être à l’écoute de leurs sentiments et de ceux des autres, tout en continuant à être les garants de la sécurité financière et physique de leurs épouses.
L’homme n’a pas droit à l’amour inconditionnel: il doit toujours fournir une prestation; la femme si. C’est bien ainsi, mais qu’on ne vienne pas me parler d’égalité.
Mi. P.
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