Les nouvelles aventures...

Libérations… ou pas

L’avocate révisionniste allemande Sylvia Stolz sera libérée de la prison d’Aichach, près d’Augsbourg, le 15 avril, après trois ans et trois mois de détention. Le procès concernant la levée de son interdiction professionnelle de cinq ans – à partir du 14 janvier 2008, date de sa condamnation – est en cours. Sylvia Stolz se bat comme un beau diable, mais il n’y a guère lieu d’être optimiste, étant donné que ses arguments et offres de preuves sont systématiquement rejetés, comme c’est toujours le cas lorsque des révisionnistes essaient de s’expliquer devant les magistrats d’Allemagne et d’ailleurs.

Vincent Reynouard devrait, lui, quitter la prison de Valenciennes le 5 avril, mais rien n’est moins sûr, car les autorités françaises s’apprêtent à le poursuivre pour une autre affaire. Le prisonnier reste néanmoins serein et même combatif.

Je me demande où ces «damnés de la terre» puisent leur indomptable énergie.

Surprise

Le 3 mars est survenu à Vilnius un événement extraordinaire: le Parquet lituanien a classé une enquête ouverte à la suite d’un article non conformiste de l’historien Petras Stankeras, article qui avait, c’est logique, donné lieu à une plainte déposée par un centre lituanien pour les droits de l’Homme; qui avait aussi soulevé l’indignation et une lettre publique vengeresse des ambassadeurs d’Estonie, de Finlande, de France, de Norvège, de Suède et des Pays-Bas, criant à la négation de l’Holocauste, du fait qu’il mettait en cause le tribunal de Nuremberg et la base légale qu’icelui avait, de l’avis de l’auteur, fournie à certain chiffre intouchable. Bien entendu, l’affaire a fait scandale et entraîné la démission du «coupable» de son poste dans l’administration publique.

Or le Parquet de Vilnius ne s’est pas laissé impressionner et déclarait tout uniment début mars: «L’enquête préliminaire a été classée, faute de preuves qu’un délit ait été commis.»

On n’ose imaginer la colère de leurs Excellences. Mais il faut dire que, si les présidents et ministres de leurs pays cessaient de faire leur travail à leur place, ces ambassadeurs auraient peut-être moins de temps à consacrer à des lettres inopportunes.

Mariette Paschoud

Thèmes associés: Révisionnisme

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