Les nouvelles aventures...

Le mardi 5 avril à 8h.32, les portes de la maison d’arrêt de Valenciennes s’ouvraient devant Vincent Reynouard, prisonnier d’opinion désormais célèbre dans les milieux non conformistes. Pour avoir publié une brochure de seize pages intitulée Holocauste ? Ce que l’on vous cache, dans laquelle, on s’en doute, il ne brillait pas par la correction idéologique, ce Français de quarante-deux ans, ingénieur de formation – c’est fou le nombre d’ingénieurs qu’on trouve parmi les révisionnistes! – avait été extradé de Belgique vers la France et incarcéré à Valenciennes le 19 août 2010.

Ce n’était pas vraiment le petit matin blafard, mais il soufflait un vent glacial qui contrastait avec la joie, les sourires, quelques larmes d’émotion aussi, de l’ex-détenu et du «comité d’accueil» qui l’attendait à la porte de la prison.

Promptement réfugié dans la chaleur d’un café proche, tout ce petit monde a pu échanger manifestations d’amitié, informations et commentaires, en présence, bien sûr, de Marina Reynouard, épouse de Vincent, de leurs cinq garçons et de leurs trois petites filles.

Le lendemain 6 avril, Vincent Reynouard devait se présenter devant un juge d’instruction d’Amiens pour être entendu dans une nouvelle affaire. Il est toujours en liberté, mais on ne sait trop ce qui va se passer.

Affaire à suivre, hélas!

M.P.