Les nouvelles aventures...

Récusation

    Sise à Genève, la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD) est une agence de propagande qui a pour mission de lutter contre toutes les formes d’antisémitisme, de veiller à l’application de la législation suisse contre le racisme, de préserver la mémoire de la Shoah et de défendre l’image d’Israël lorsqu’elle est diffamée. La CICAD est une sorte de grosse araignée qui attire dans ses filets les écoliers amenés à ses expositions par des enseignants dûment formatés et guette sans relâche tout vil insecte qui aurait la malencontreuse idée d’exprimer quelque opinion hétérodoxe sur la présentation officielle de la Shoah ou le comportement de l’Etat d’Israël à l’égard des Palestiniens, ce qui constitue évidemment une diffamation dudit Etat.

Le journaliste indépendant genevois Frank Brunner ayant critiqué Israël – parfois avec une rare virulence, il faut tout de même le reconnaître –, il est dans le collimateur de la CICAD depuis janvier 2009. Comme on pouvait s’y attendre, la magistrature genevoise a pris fait et cause pour la puissante association. Frank Brunner a même été incarcéré à la prison de Champ-Dollon du 5 au 13 mars 2009. Procureur de la République et canton de Genève depuis décembre 2010, Madame Laurence Schmid-Piquerez, actuellement en charge du litige qui oppose Frank Brunner à la CICAD, n’a pas manqué non plus de faire allégeance à cette dernière. L’hérétique du bout du lac a donc demandé la récusation de Madame le procureur.

Comme les reproches adressés au procureur Schmid-Piquerez pourraient l’être à bien d’autres magistrats, je vous fais cadeau de quelques extraits:

(…) Depuis que vous avez été saisie du litige qui m’oppose à la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD), votre comportement s’est caractérisé par de la connivence à l’égard de mes adversaires et un arbitraire continuel à mon encontre (…)

(…) Alors que je suis présumé innocent, vous n’avez pas cessé de me traiter comme un présumé coupable et vous avez multiplié les abus d’autorité dans le but de m’humilier et de m’intimider (…)

(…) Les magistrats sont tellement paniqués à l’idée qu’on puisse les traiter d’antisémites que, dès lors qu’il s’agit de juifs, ils pratiquent le système des deux poids et deux mesures (…)

(…) En date du 1er juin 2010, le procureur général n’a eu aucun scrupule à rendre, à mon encontre, une ordonnance de condamnation pour calomnie sans citer la moindre preuve de calomnie, les allégations des dirigeants de la CICAD et leurs manipulations de textes étant censées tenir lieu de preuves. Vous avez imité son exemple en m’inculpant à votre tour de calomnie et en vous persuadant que les allégations des dirigeants de la CICAD suffisaient pour justifier cette inculpation (…)

Suivent divers exemples d’abus de pouvoir, après quoi Frank Brunner conclut de manière, à mon avis, inutilement insultante:

(…) Je vous tiens pour une personne foncièrement corrompue – la «justice des petits copains» étant une forme de corruption –, malhonnête et indigne de ses fonctions.

Dussent les non-conformistes purs et durs me taxer de mollesse et d’opportunisme, je trouve que, même si on a raison sur le fond, injurier un magistrat qui a le pouvoir de vous pourrir la vie n’est pas vraiment une preuve de bons sens.

Mais il est vrai que Frank Brunner a quelques raisons d’être indigné!

Condamné mais…

    Le 11 juillet 2011, le Tribunal de grande instance de Ratisbonne a confirmé en appel la condamnation qui avait été infligée à l’évêque Richard Williamson pour «incitation à la haine raciale» à la suite d’un entretien accordé, sur sol allemand, à des journalistes suédois et diffusé par la télévision suédoise le 21 janvier 2009. Toutefois, l’amende réclamée à l’ecclésiastique britannique a été ramenée de 10'000 à 6'500 euros. C’est une demi-bonne nouvelle.

Vraies bonnes nouvelles

    Nous avons enfin reçu de bonnes nouvelles de l’ingénieur chimiste allemand Germar Rudolf. Mais je ne peux pas entrer dans les détails, car il ne souhaite pas faire parler de lui pour le moment, ce qui se comprend fort bien. Je tenais tout de même à vous faire savoir qu’il y a quelque part un révisionniste heureux.

    Autre information réjouissante: le poète et philosophe autrichien Gerd Honsik a été libéré le 6 septembre après presque deux ans et demi d’emprisonnement dans son pays – ajoutés à vingt mois de détention en Espagne – pour délit de révisionnisme. A noter que la peine qui lui avait été infligée en Autriche était à l’origine de cinq ans. La justice autrichienne commencerait-elle à s’humaniser?

Ce serait une heureuse tendance pour Wolfgang Fröhlich, qui tente actuellement d’obtenir sa libération.

Croisons les doigts!

Mariette Paschoud

Thèmes associés: Révisionnisme

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