La passion vous égare!
J’aime l’hebdomadaire français Les 4 Vérités1 pour la qualité de ses réflexions, l’indépendance de ses collaborateurs et la liberté qu’on leur accorde, ce qui a pour conséquence que l’on trouve fréquemment en page 2 une opinion très différente de celle qui est soutenue en page 6 sur le même sujet, chacune étant exposée avec des arguments intéressants.
L’un des rédacteurs réguliers de cette publication est M. Guy Millière, dont les chroniques sont généralement conçues avec pertinence et écrites avec élégance… sauf lorsqu’il aborde la question palestinienne.
Sur ce sujet particulier, l’intelligence du rédacteur se brouille, sa raison s’obscurcit et sa plume court sur la feuille, haineuse, délirante.
Dans la livraison du 20 octobre, et sous le titre de Mille assassins antisémites, l’auteur, traitant de l’échange entre le soldat franco-israélien Guilas Shalit et mille prisonniers palestiniens, écrit :
«(…) Guilad Shalit n’était pas prisonnier. Il était otage aux mains d’un groupe terroriste. Les assassins arabes palestiniens n’étaient pas simplement "prisonniers". Ils avaient tué, souvent de manière atroce, vicieuse et barbare, des innocents, souvent des enfants, parfois des bébés, simplement parce que ces innocents étaient juifs. Et ils avaient été condamnés par la justice d’un pays démocratique qui a renoncé à appliquer la peine de mort à des gens qui, pourtant, l’auraient méritée amplement.(…)»
Le reste est du même ton.
Il serait probablement inutile de rétorquer à M. Millière que d’autres auteurs soutiennent, notamment au sujet de la répression israélienne dans la bande de Gaza, exactement l’inverse; que les terroristes, depuis bien longtemps, c’est Israël qui les forme et qui les arme…
Traiter les Arabes palestiniens d’assassins, c’est déjà un dérapage, mais les qualifier d’antisémites, ça, c’est très fort! M. Millière, la passion vous égare et elle n’est pas bonne conseillère.
C.P.
1 25, rue des Bas, F-92600 Asnières
L’un des rédacteurs réguliers de cette publication est M. Guy Millière, dont les chroniques sont généralement conçues avec pertinence et écrites avec élégance… sauf lorsqu’il aborde la question palestinienne.
Sur ce sujet particulier, l’intelligence du rédacteur se brouille, sa raison s’obscurcit et sa plume court sur la feuille, haineuse, délirante.
Dans la livraison du 20 octobre, et sous le titre de Mille assassins antisémites, l’auteur, traitant de l’échange entre le soldat franco-israélien Guilas Shalit et mille prisonniers palestiniens, écrit :
«(…) Guilad Shalit n’était pas prisonnier. Il était otage aux mains d’un groupe terroriste. Les assassins arabes palestiniens n’étaient pas simplement "prisonniers". Ils avaient tué, souvent de manière atroce, vicieuse et barbare, des innocents, souvent des enfants, parfois des bébés, simplement parce que ces innocents étaient juifs. Et ils avaient été condamnés par la justice d’un pays démocratique qui a renoncé à appliquer la peine de mort à des gens qui, pourtant, l’auraient méritée amplement.(…)»
Le reste est du même ton.
Il serait probablement inutile de rétorquer à M. Millière que d’autres auteurs soutiennent, notamment au sujet de la répression israélienne dans la bande de Gaza, exactement l’inverse; que les terroristes, depuis bien longtemps, c’est Israël qui les forme et qui les arme…
Traiter les Arabes palestiniens d’assassins, c’est déjà un dérapage, mais les qualifier d’antisémites, ça, c’est très fort! M. Millière, la passion vous égare et elle n’est pas bonne conseillère.
C.P.
1 25, rue des Bas, F-92600 Asnières
Thèmes associés: Politique internationale
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