Les nouvelles aventures...
Bis repetita…
Comme chacun le sait, le royaume de Belgique a contribué activement et en toute connaissance de cause, durant l’occupation, à l’envoi vers la mort des juifs étrangers établis sur son territoire.
On se perd en conjectures sur les raisons pour lesquelles l’Etat belge s’est abstenu pendant soixante-sept ans de présenter aux rescapés de l’Holocauste qui s’obstinent à vivre dans ce pays d’assassins antisémites les excuses qu’il leur devait. Fort heureusement, le mal est désormais réparé: le 9 septembre, à l’occasion du cinquante-sixième pèlerinage du martyre juif de Belgique, le premier ministre belge Elio di Rupo a présenté, après une petite séance d’auto-flagellation étatique, «ses excuses à la communauté juive, même si les faits de l’époque sont inexcusables».
On se souvient que le valeureux Kaspar Villiger, alors président de la Confédération, avait agi de même en 1995 à propos du tampon J apposé sur les passeports des juifs. Lui aussi s’était imaginé que des faits jugés inexcusables pouvaient être excusés, à condition qu’on se déculottât honteusement. On connaît la suite et les Belges vont la connaître: ça va faire mal et coûter cher!
Relève
Le Centre Wiesenthal, grand chasseur de nazis devant l’Eternel, a déniché à Budapest l’ancien dignitaire nazi hongrois Lazlo Csatary, âgé de nonante-sept ans et soupçonné de complicité dans la mort de 15'700 juifs pendant la deuxième guerre mondiale.
On ne sait trop ce qu’il adviendra de ce très vieux monsieur. Ce qu’on sait en revanche, c’est que, contrairement aux rescapés de l’Holocauste, les criminels nazis se font de plus en plus rares et que, par conséquent, le Centre Wiesenthal va devoir sous peu trouver d’autres proies. Il pourrait peut-être s’en prendre aux descendants des tortionnaires. Après tout, il existe bien une association des fils et filles de déportés!
M.P.
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