Les nouvelles aventures...
Il est parti…
Le 16 mars est décédé Henri Roques, auteur de la fameuse «thèse de Nantes» soutenue en 1985 – soutenance annulée par la suite sous la pression du ministricule Alain Devaquet et d'un lobby qui n'existe que dans l'imagination enfiévrée de quelques cinglés –, dans laquelle il démolissait brillamment le témoignage du SS Kurt Gerstein sur ce-que-vous-savez, menaçant de priver les antirévisionnistes d'une arme à laquelle ils étaient d'autant plus attachés que les munitions se raréfiaient.
C'est d'ailleurs pour cette raison, probablement, que l'historien spécialiste de la Grèce antique Pierre Vidal-Naquet, recyclé en toute logique dans la défense de la Mémoire mais incapable de répondre sérieusement aux démonstrations d'Henri Roques, avait prétendu quelques années plus tard dans ses Mémoires parus aux éditions du Seuil, que celui-ci n'était pas l'auteur de sa thèse, laquelle aurait été en réalité rédigée par le professeur Faurisson. En somme, il accusait notre ami d'imposture, chose que celui-ci ne pouvait évidemment laisser passer sans réagir. Je vous passe les détails, mais au terme d'un parcours judiciaire quelque peu chaotique, Vidal-Naquet et son éditeur étaient condamnés, le 7 décembre 2006, au paiement des frais de tous les procès qui avaient jalonné l'affaire, pour la plus grande fierté du diffamé et la plus grande joie de ses amis: un «intouchable» envoyé au tapis par un «paria», c'était une grande première!
Hommage soit rendu à l'infatigable combattant.
A sa femme Christiane, qui l'a accompagné fidèlement, nous disons notre amitié.
Victime potentielle
Edgar Feuchtwanger, historien israélite britannique d'origine autrichienne, né le 28 septembre 1924 à Munich et neveu de Lion Feuchtwanger, écrivain proche des communistes et donc doublement adversaire du régime national-socialiste, a publié des mémoires intitulés Hitler, mon voisin. En effet, ce presque nonagénaire a vécu plusieurs années d'enfance dans un appartement voisin de celui que Hitler occupait «dans un quartier huppé de la capitale bavaroise, à côté de celui des Feuchtwanger».
Le livre raconte notamment, selon la presse, que le jeune Edgar, alors âgé de huit ans, a croisé un jour de 1933 le tout nouveau chancelier allemand, qui lui aurait jeté «un regard plutôt bienveillant». Commentaire de l'auteur: «Je dois souligner que s'il avait su mon nom, je ne serais plus là. (…) Rien que mon nom l'aurait mis en rage.»
Grâce à cette démonstration hautement scientifique, les populations savent maintenant qu'Adolf Hitler dévorait pour ses dix heures les petits enfants qui, non contents d'être juifs, étaient dotés d'oncles suspects.
Mauvaise blague à part, on peine à imaginer que les services de sécurité allemands aient tout ignoré du voisinage du chancelier et cela pendant plusieurs années.
Par ailleurs, Edgar Feuchtwanger ne semble pas voir de contradiction entre son accusation catégorique et le fait que son père, arrêté en novembre 1938 après la Nuit de cristal et envoyé à Dachau, a été relâché au bout de six semaines, ce qui lui a permis de rejoindre en Grande-Bretagne, en compagnie de sa femme, son fils déjà émigré.
Certains des juifs qui ont échappé aux souffrances de la déportation ou y ont survécu en conçoivent de la mauvaise conscience et en rajoutent dans la calomnie pour, croient-ils, se justifier.
Pourtant, le coup de pied de l'âne, quel qu'en soit le destinataire, est toujours déshonorant.
M.P.
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