Les nouvelles aventures...

Toujours deux poids deux mesures

Depuis deux ans et demi, le professeur Faurisson et sa famille sont harcelés par un sioniste fanatique franco-israélien doublé d'un pirate informatique capable de s'approprier les numéros de téléphone d'autrui et de les utiliser ensuite pour usurper l'identité de ses cibles ou de leurs proches. Cet intéressant personnage se permet non seulement de semer l'effroi en annonçant de mauvaises nouvelles, mais aussi de lancer, au nom de ses victimes ou de leurs voisins, de fausses alertes au meurtre ou au suicide à la Brigade anti-criminalité (BAC), laquelle déboule au milieu de la nuit chez des gens parfaitement innocents et complètement déstabilisés, voire terrorisés, pour fouiller les lieux sans prendre de gants.

Bien entendu, les plaintes du professeur sont restées vaines, bien que le coupable soit identifié – un certain Grégory Chelli alias Ulcan. On ne va tout de même pas chercher querelle à un militant de la noble cause sioniste juste pour avoir mis en péril la tranquillité et la santé d'un horrible révisionniste et des siens.

Fort d'une impunité renforcée par le fait qu'il reste courageusement en Israël, le surdoué du piratage informatique s'en est pris également à Dieudonné et à l'«extrémiste de droite» Alain Soral.

Jusqu'à une époque récente, la presse française et, a fortiori, la presse internationale, étaient restées très discrètes sur les agissements du dénommé Chelli. Mais ne voilà-t-il pas qu'à la fin de l'été il s'attaque à un journaliste du site de gauche Rue 89, Benoît Le Corre, qui a eu le malheur de lui déplaire. Suite, en tout cas chronologiquement, à une terrifiante facétie «chellienne», Thierry Le Corre, père de Benoît Le Corre, est victime d'un infarctus et quitte cette vallée de larmes le 30 septembre à l'âge de cinquante-six ans.

Peut-être que M. Le Corre père aurait succombé à un infarctus de toute façon et que le sieur Chelli n'y est pour rien. Mais tout de même, rien ne va plus! La justice et la presse se réveillent; plus question d'envoyer les plaintes dormir au fond d'un tiroir ou de couvrir d'un voile d'exquise discrétion les mauvaises plaisanteries du flibustier israélite. Quand même! On ne va pas laisser passer pareille atteinte à la liberté de la presse de gauche!

Selon que vous serez de gauche ou révisos…

M.P.