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Il résonne? Elle aussi!
De phraseur à raseur, il n’y a que deux lettres à soustraire. Aussi, le 14 mars, les Français, lassés d’intentions formidables et de résultats nains, se souvenant peut-être encore qu’ils sont un peuple, ont-il fait comprendre à l’ersatz qu’ils ont fait président comme l’on fait roi un borgne dans un royaume d’aveugles, que le coup du «demain, on rase gratis» ne prenait plus. Au premier tour des élections régionales, le régime de Paris «se mange» un lamentable 12.71% d’adhésion des électeurs (27,28% de 46,59% de votants...).
Debout devant le zinc en sifflant son «p’tit noir», l’homme de la rue ne s’y est pas trompé: «Le président s’est pris une tôle!». Image savoureuse... Comme cette tôle sonne juste! Le français populaire a encore de beaux jours devant lui. C’est rassurant.
Recette sournoise pour rappeler un pape distrait à ses devoirs (– de mémoire)
Puisque l’Allemand persiste à vouloir béatifier Pie XII, on va le frapper là où ça fait mal: d’où il vient, et au portefeuille. On exhume donc une belle affaire de mœurs, bien sournoise, chez le peuple le plus abruti de culpabilité du monde.
Toutes les autres – ou presque1 – ayant été reclassées en vertus, la pédophilie – réelle ou présumée – est encore la dernière déviance susceptible d’émouvoir les braves gens au point d’amoindrir leurs capacités cérébrales.
«Fi l’horreur!» pense le «catho» de base – toujours un peu maso – tout frissonnant d’indignation, aveuglé par les halogènes médiatiques. Et de retirer ses billes2 illico, sans penser qu’objectivement la pédophilie n’est évidemment pas l’apanage de sa religion.
Voilà donc le Vatican touché dans sa dignité comme dans ses finances… Et Satan en rit encore.
Un «méchant» réédité
L’écoute d’outrés sur France Info nous a récemment confirmé que M. J.-F. Platet a eu le cran de sortir des oubliettes un roman policier de François Brigneau3 publié pour la première fois en 1947 alors que l’auteur était en cavale de «la plus grande chasse à courre de tous les temps» comme disait Céline. Nous ignorons si l’étiquette collée à cet auteur est justifiée ou non, mais, comme l’éditeur, nous ne voyons pas en quoi les choix personnels de M. Brigneau seraient susceptibles d’influer sur la qualité de ce qu’il produit. Nous sommes d’avis qu’en la matière c’est au lecteur de se faire une idée de la valeur de l’œuvre en toute liberté.
Dictionnaire de novlangue 4 (petit lexique français-félon)
A l’usage de ceux qui lisent, écoutent, et s’intéressent encore au poids des mots, nous ne pouvons que recommander ce manuel de désintoxication sémantique issu de la Fondation Polémia. Cet «incubateur d’idées et site d’information et d’analyse pour des temps chaotiques» se fait un devoir, avec humour et lucidité, de remettre de la clarté dans la confusion. La presque totalité des mots et expressions – nous pensons en avoir répertorié trois cent neuf, soit trois fois environ le bagage d’un supporter du Paris-Saint-Germain et juste ce qui convient pour celui d’un énarque – est astucieusement classifiée en cinq types: les mots trompeurs (35%), marqueurs (24%), sidérants (20%), subliminaux (10%) et tabous (10%). Nous pensons que la prédominance du premier type est significative de la nature de cette «gouvernance» que d’aucuns, qui manient la novlangue avec autant de dextérité que leurs cousins le violon, entendent imposer à nos peuples. Nous laissons aux lecteurs intéressés le soin de découvrir les critères présidant à cette typologie, mais, pour les mettre sur la voie, voici cinq définitions choisies dans chacune des catégories:
-ARGENTIER. Mot trompeur: nom donné aux responsables de l’économie, des finances publiques et des banques centrales ou privées dans les médias lorsqu’une crise est en cours, sans doute pour rassurer; souvent les argentiers se rassemblent en effet «au chevet» de quelque chose.
– BOUC ÉMISSAIRE. Concept marqueur par lequel l’élite dirigeante s’efforce de masquer l’identité des personnes qui commettent le plus souvent des crimes et des délits, à la condition, bien sûr, que celles-ci ne soient pas d’origine européenne ni de religion catholique: lorsqu’un crime est commis par l’une de ces personnes, l’élite dirigeante s’empresse d’affirmer qu’il ne faut pas traiter la catégorie de population dont elle est issue en «bouc émissaire» . Voir aussi «stigmatiser».
– ÉTRANGER. Mot sidérant: par définition personne supérieure en droits et en talents par rapport aux autochtones, en particulier lorsque ces derniers sont français de souche (…)
– SUBSIDIARITÉ. Mot subliminal utilisé au sein de l’Union européenne pour faire comprendre que les Etats ne doivent plus exercer que des compétences résiduelles (trad.: abandon).
– RACE. Mot tabou: les races n’existent pas et prétendre le contraire expose à des poursuites judiciaires; on peut à la rigueur employer le mot «ethnie» ou «communauté» mais avec prudence et si possible toujours au pluriel (…). Note: Pour ne pas utiliser le mot «race», les médias ont recours à des formulations alambiquées, ex.: «les violences politico-ethniques au Kenya», (Les Echosdu 26.2.08) (trad. autorisée: ethnie).
Dans sa seconde partie (La bataille du vocabulaire), l’ouvrage développe une fine analyse de cette guerre sémantique majeure dont le but évident est de favoriser l’asservissement rapide des peuples continentaux européens.
Max l’Impertinent
1 Manque encore la zoophilie...
2 Selon leFigaro du 15.3.10, n° 20409, p. 17, l’Eglise catholique (32% de la population) reste «l’organisation non gouvernementale» (sic – expression ô combien «laïquement» correcte!) la plus importante d’Allemagne, mais «cent mille personnes quittent l’Eglise chaque année depuis [la réunification allemande]» et «180 (…) fidèles des grandes villes de Bavière» la quittent chaque jour (mais là, on ne nous dit pas depuis quand)…
3 Faut toutes les buter! Editions Baleine, 11 rue Muller, F-75018 Paris, 12 euro, franco de port.
4 Polémia, 50 ter rue J.-J. Rousseau, F-92500 Rueil-Malmaison, 15 euro, franco de port, et www.polemia.com.
De phraseur à raseur, il n’y a que deux lettres à soustraire. Aussi, le 14 mars, les Français, lassés d’intentions formidables et de résultats nains, se souvenant peut-être encore qu’ils sont un peuple, ont-il fait comprendre à l’ersatz qu’ils ont fait président comme l’on fait roi un borgne dans un royaume d’aveugles, que le coup du «demain, on rase gratis» ne prenait plus. Au premier tour des élections régionales, le régime de Paris «se mange» un lamentable 12.71% d’adhésion des électeurs (27,28% de 46,59% de votants...).
Debout devant le zinc en sifflant son «p’tit noir», l’homme de la rue ne s’y est pas trompé: «Le président s’est pris une tôle!». Image savoureuse... Comme cette tôle sonne juste! Le français populaire a encore de beaux jours devant lui. C’est rassurant.
Recette sournoise pour rappeler un pape distrait à ses devoirs (– de mémoire)
Puisque l’Allemand persiste à vouloir béatifier Pie XII, on va le frapper là où ça fait mal: d’où il vient, et au portefeuille. On exhume donc une belle affaire de mœurs, bien sournoise, chez le peuple le plus abruti de culpabilité du monde.
Toutes les autres – ou presque1 – ayant été reclassées en vertus, la pédophilie – réelle ou présumée – est encore la dernière déviance susceptible d’émouvoir les braves gens au point d’amoindrir leurs capacités cérébrales.
«Fi l’horreur!» pense le «catho» de base – toujours un peu maso – tout frissonnant d’indignation, aveuglé par les halogènes médiatiques. Et de retirer ses billes2 illico, sans penser qu’objectivement la pédophilie n’est évidemment pas l’apanage de sa religion.
Voilà donc le Vatican touché dans sa dignité comme dans ses finances… Et Satan en rit encore.
Un «méchant» réédité
L’écoute d’outrés sur France Info nous a récemment confirmé que M. J.-F. Platet a eu le cran de sortir des oubliettes un roman policier de François Brigneau3 publié pour la première fois en 1947 alors que l’auteur était en cavale de «la plus grande chasse à courre de tous les temps» comme disait Céline. Nous ignorons si l’étiquette collée à cet auteur est justifiée ou non, mais, comme l’éditeur, nous ne voyons pas en quoi les choix personnels de M. Brigneau seraient susceptibles d’influer sur la qualité de ce qu’il produit. Nous sommes d’avis qu’en la matière c’est au lecteur de se faire une idée de la valeur de l’œuvre en toute liberté.
Dictionnaire de novlangue 4 (petit lexique français-félon)
A l’usage de ceux qui lisent, écoutent, et s’intéressent encore au poids des mots, nous ne pouvons que recommander ce manuel de désintoxication sémantique issu de la Fondation Polémia. Cet «incubateur d’idées et site d’information et d’analyse pour des temps chaotiques» se fait un devoir, avec humour et lucidité, de remettre de la clarté dans la confusion. La presque totalité des mots et expressions – nous pensons en avoir répertorié trois cent neuf, soit trois fois environ le bagage d’un supporter du Paris-Saint-Germain et juste ce qui convient pour celui d’un énarque – est astucieusement classifiée en cinq types: les mots trompeurs (35%), marqueurs (24%), sidérants (20%), subliminaux (10%) et tabous (10%). Nous pensons que la prédominance du premier type est significative de la nature de cette «gouvernance» que d’aucuns, qui manient la novlangue avec autant de dextérité que leurs cousins le violon, entendent imposer à nos peuples. Nous laissons aux lecteurs intéressés le soin de découvrir les critères présidant à cette typologie, mais, pour les mettre sur la voie, voici cinq définitions choisies dans chacune des catégories:
-ARGENTIER. Mot trompeur: nom donné aux responsables de l’économie, des finances publiques et des banques centrales ou privées dans les médias lorsqu’une crise est en cours, sans doute pour rassurer; souvent les argentiers se rassemblent en effet «au chevet» de quelque chose.
– BOUC ÉMISSAIRE. Concept marqueur par lequel l’élite dirigeante s’efforce de masquer l’identité des personnes qui commettent le plus souvent des crimes et des délits, à la condition, bien sûr, que celles-ci ne soient pas d’origine européenne ni de religion catholique: lorsqu’un crime est commis par l’une de ces personnes, l’élite dirigeante s’empresse d’affirmer qu’il ne faut pas traiter la catégorie de population dont elle est issue en «bouc émissaire» . Voir aussi «stigmatiser».
– ÉTRANGER. Mot sidérant: par définition personne supérieure en droits et en talents par rapport aux autochtones, en particulier lorsque ces derniers sont français de souche (…)
– SUBSIDIARITÉ. Mot subliminal utilisé au sein de l’Union européenne pour faire comprendre que les Etats ne doivent plus exercer que des compétences résiduelles (trad.: abandon).
– RACE. Mot tabou: les races n’existent pas et prétendre le contraire expose à des poursuites judiciaires; on peut à la rigueur employer le mot «ethnie» ou «communauté» mais avec prudence et si possible toujours au pluriel (…). Note: Pour ne pas utiliser le mot «race», les médias ont recours à des formulations alambiquées, ex.: «les violences politico-ethniques au Kenya», (Les Echosdu 26.2.08) (trad. autorisée: ethnie).
Dans sa seconde partie (La bataille du vocabulaire), l’ouvrage développe une fine analyse de cette guerre sémantique majeure dont le but évident est de favoriser l’asservissement rapide des peuples continentaux européens.
Max l’Impertinent
1 Manque encore la zoophilie...
2 Selon leFigaro du 15.3.10, n° 20409, p. 17, l’Eglise catholique (32% de la population) reste «l’organisation non gouvernementale» (sic – expression ô combien «laïquement» correcte!) la plus importante d’Allemagne, mais «cent mille personnes quittent l’Eglise chaque année depuis [la réunification allemande]» et «180 (…) fidèles des grandes villes de Bavière» la quittent chaque jour (mais là, on ne nous dit pas depuis quand)…
3 Faut toutes les buter! Editions Baleine, 11 rue Muller, F-75018 Paris, 12 euro, franco de port.
4 Polémia, 50 ter rue J.-J. Rousseau, F-92500 Rueil-Malmaison, 15 euro, franco de port, et www.polemia.com.
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