Par ordre de grandeur
Nous nous enrichissons de nos différences. C’est en vertu de cette maxime inlassablement bêlée et re-bêlée que l’on nous impose aujourd’hui l’immigration de masse, le multiculturalisme, le métissage, le mondialisme politique, mais aussi la mixité sociale, l’intégration d’élèves handicapés dans les classes régulières, ou encore les quotas de tout ce qui est «politiquement correct» dans les entreprises ou dans les autorités. Tous différents, mais tous mélangés. Pas de ségrégation!
La réalité vient parfois bousculer ce dogme moderne. On voit par exemple que «l’autre» qui vient chez nous pour s’enrichir ne s’intéresse pas toujours à nos différences et préfère souvent fréquenter les personnes qui partagent sa religion, sa nationalité, quelquefois même – horresco referens – sa couleur de peau. Une dépêche publiée dans Le Matin du 4 avril dernier montre qu’il en va de même pour d’autres signes distinctifs. En Chine, un parc d’attraction appelé L’Empire des nains a ouvert il y a quelques mois, proposant à ses visiteurs des productions théâtrales ou musicales. Le journaliste, probablement tenté de porter un jugement moral sévère sur cette «stigmatisation» de certains individus en fonction de leurs caractéristiques physiques, explique néanmoins que les nains engagés dans ce parc «semblent ravis d’être là» et que «certains évoquent même un paradis où ils peuvent enfin vivre sans subir les vexations quotidiennes». L’un d’eux affirme: «Ici, nous sommes égaux et respectés.» Chaque jour, nous dit-on, de nouveaux nains arrivent dans ce parc d’attraction.
Les personnes qui s’expriment ainsi ont compris qu’il est plus facile d’être «égal» lorsqu’on se ressemble un peu, et que le proverbe «Qui se ressemble s’assemble», antithèse de «s’enrichir de ses différences», exprime mieux la réalité. On a souvent besoin d’un plus petit que soi pour penser juste.
Pollux
La réalité vient parfois bousculer ce dogme moderne. On voit par exemple que «l’autre» qui vient chez nous pour s’enrichir ne s’intéresse pas toujours à nos différences et préfère souvent fréquenter les personnes qui partagent sa religion, sa nationalité, quelquefois même – horresco referens – sa couleur de peau. Une dépêche publiée dans Le Matin du 4 avril dernier montre qu’il en va de même pour d’autres signes distinctifs. En Chine, un parc d’attraction appelé L’Empire des nains a ouvert il y a quelques mois, proposant à ses visiteurs des productions théâtrales ou musicales. Le journaliste, probablement tenté de porter un jugement moral sévère sur cette «stigmatisation» de certains individus en fonction de leurs caractéristiques physiques, explique néanmoins que les nains engagés dans ce parc «semblent ravis d’être là» et que «certains évoquent même un paradis où ils peuvent enfin vivre sans subir les vexations quotidiennes». L’un d’eux affirme: «Ici, nous sommes égaux et respectés.» Chaque jour, nous dit-on, de nouveaux nains arrivent dans ce parc d’attraction.
Les personnes qui s’expriment ainsi ont compris qu’il est plus facile d’être «égal» lorsqu’on se ressemble un peu, et que le proverbe «Qui se ressemble s’assemble», antithèse de «s’enrichir de ses différences», exprime mieux la réalité. On a souvent besoin d’un plus petit que soi pour penser juste.
Pollux
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