Les pauvres chéris

Il paraît que des recrues ont souffert et souffrent encore de problèmes psychologiques en raison de la pandémie et des restrictions qu'elles ont subies à cause de cette dernière. Cette grave atteinte à la santé mentale concerne en particulier les jeunes gens qui ont commencé leur école le 17 janvier – les autres, un tiers des effectifs, sont entrés en service le 31 janvier pour des raisons de sécurité sanitaire.

Or pour les apprentis soldats entrés en caserne, les sorties et les congés de fin de semaine ont été supprimés afin que, lors de leurs déplacements, ils ne risquent pas de se faire contaminer. Ce n'est que depuis le week-end dernier, en 2022, que les premiers allégements ont été mis en place.

L'article étant daté du 9 février, il est facile de calculer que ces malheureuses recrues ont été privées de sorties pendant trois semaines au plus, ce qui justifie surabondamment le recours accru à l'aide psychologique offerte par le Service psychopédagogique de l'armée.

Les pauvres petits. On se demande combien seraient aptes à subir une mobilisation de longue durée loin des psys de l'armée et de leur maman.

M. P.

 

1 https://www.20min.ch/fr/story/boom-des-problemes-psychologiques-chez-les-recrues-216564284256

Thèmes associés: Armée - Jeunesse

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