Votation lausannoise
Si l’impôt sur les «divertissements» pouvait être prélevé sur tous les grands rassemblements populaires, musicaux ou sportifs qui drainent dans la capitale vaudoise des foules généralement motorisées, je serais favorable, non pas à la suppression de cet impôt, mais à sa multiplication par dix.
Un impôt n’est pas désuet pour le seul motif que la plupart des grandes villes l’ont aboli.
Pour nous convaincre de suivre cette tendance, M. Gilles Meystre, conseiller communal libéral-radical, nous informe que, jusqu’en juin 2011, Opus One et Live Music Production produiront à Genève (où l’impôt est supprimé) nonante-sept spectacles pour deux cent huitante-six mille spectateurs, contre dix spectacles et onze mille huit cents spectateurs à Lausanne. L’argument est à double tranchant.
C’est évidemment une chance pour les Lausannois d’être épargnés par ces grands rassemblements générateurs de pollutions diverses, parmi lesquelles la pollution sonore est la plus insupportable. Je trouve plutôt réjouissant que les foules amatrices de musique assourdissante aillent ingurgiter des décibels à Genève ou à Paris plutôt que dans mon quartier.
Je suis donc résolument favorable au maintien de l’impôt sur les «divertissements».
C.P.
Un impôt n’est pas désuet pour le seul motif que la plupart des grandes villes l’ont aboli.
Pour nous convaincre de suivre cette tendance, M. Gilles Meystre, conseiller communal libéral-radical, nous informe que, jusqu’en juin 2011, Opus One et Live Music Production produiront à Genève (où l’impôt est supprimé) nonante-sept spectacles pour deux cent huitante-six mille spectateurs, contre dix spectacles et onze mille huit cents spectateurs à Lausanne. L’argument est à double tranchant.
C’est évidemment une chance pour les Lausannois d’être épargnés par ces grands rassemblements générateurs de pollutions diverses, parmi lesquelles la pollution sonore est la plus insupportable. Je trouve plutôt réjouissant que les foules amatrices de musique assourdissante aillent ingurgiter des décibels à Genève ou à Paris plutôt que dans mon quartier.
Je suis donc résolument favorable au maintien de l’impôt sur les «divertissements».
C.P.
Thèmes associés: Politique vaudoise
Cet article a été vu 3776 fois