Editorial

Chers lecteurs,

Nous voici aux portes de notre pause estivale. Etant fatigué des nouvelles catastrophiques dont on nous abreuve quotidiennement, et pour changer un peu du ton généralement critique et pamphlétaire qui nous est habituel, il m’était venu à l’idée de proposer à nos rédacteurs un numéro résolument optimiste. Disons-le tout net, c’est un échec absolu. Je vais donc maintenant développer, sur dix-huit pages, une analyse socio-psychologique qui devrait nous permettre d’y voir un peu plus clair sur les raisons qui poussent les journalistes, dont nous faisons partie, à ne s’occuper que du négatif.

En ce qui nous concerne, la réponse est simple: il s’agit de l’essence même de notre démarche; un pamphlet est un article satirique qui doit critiquer quelque chose ou quelqu’un. Pour ce qui est de la presse de grand chemin, il s’agit de vendre des espaces publicitaires, et les catastrophes vendent plus que les bonne nouvelles.

Finalement, l’analyse a été plus courte que prévu. Tant mieux et bonne lecture.

Michel Paschoud

Thèmes associés: Médias - Société

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