Terroristes de la bien-pensance, lâchez-nous la grappe!
20 minutes et Tamedia ont procédé en mars à un sondage auprès de trente mille personnes afin de savoir ce qui préoccupe les Suisses. Résultat, les questions de genre, le langage inclusif, le wokisme, la cancel culture et autres n’intéressent pas grand monde. Les Suisses sont pragmatiques, ils s’inquiètent des coûts de la santé, du financement de l’AVS et du changement climatique.
Il y a même encore des gens pour utiliser des termes comme «Yougo» ou «tête de nègre». Qu’en est-il des termes Shadoks pour désigner nos voisins français, Valouse pour nos voisins valaisans, Bourbines, Espingouins, Macaronis, Ruskofs, Polaks, Teutons…? Tous ces termes légèrement péjoratifs désignant des groupes de gens différents de nous devraient-ils être interdits? Lorsque mes amis français me qualifient de «petit Suisse», ou mes amis suisses allemands de Welsche, dois-je me sentir offensé?
George Orwell dans son excellent 1984 nous parle de la novlangue, qui, par la transformation du langage, cherche à empêcher jusqu’à l’idée subversive ou l’opposition au régime. En sommes-nous si loin?
Mi. P.
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