Il ne faut pas se fier au ressenti
En matière de violences domestiques, «les chiffres ne reflètent pas le ressenti du terrain». C’est ce que nous révèle le quotidien 24 heures1, qui explique que «statistiques policières et observations d’autres services se contredisent». Les chiffres de la police indiquent en effet «une diminution sensible du nombre d’affaires», mais ce constat serait «en décalage total avec le ressenti et les observations du terrain, ainsi que les retours d’autres services (…)». Il est aussi en décalage avec les affirmations de la députée Joëlle Minacci (Ensemble à Gauche et POP), selon laquelle la violence domestique est en augmentation et les armes à feu ont une place centrale dans les cas de féminicides.
Nous qui avons soigneusement retenu les préceptes des scientifiques du GIEC à propos du réchauffement climatique, nous savons qu’il faut croire les chiffres, et non les ressentis. Nous supposons qu’il en va de même pour les violences domestiques.
px
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