En direct de Sirius
Bruxelles – L’ «Union» européenne est dans les choux
Amusant (?) paradoxe… le gouvernement de l’UE se trouve dans la seule province européenne qui n’en a plus depuis un temps record! C’est peut-être pour cela qu’ils peinent tant, à Bruxelles, à trouver l’accord approprié et l’excuse adéquate pour faire avaler en couleuvre la «douloureuse» au con «-tribuable»… puisqu’il faudra bien finir par lui faire les poches pour combler les trous des vautours financiers sans frontières. Un ami australien me fait passer une étude susceptible d’expliquer la cacophonie des prétentieux de la «Gouvernance».
En voici une version raccourcie à l’usage des francophones (NB: la comptabilisation des mots est basée sur la version anglaise des textes sélectionnés):
Théorème de Pythagore: 24 mots – Principe d’Archimède: 67 – Décalogue: 179 – Déclaration d’indépendance américaine: 1 300 – Constitution américaine (y compris ses vingt-sept amendements): 7 818 – Réglementation de l’Union Européenne relative à la vente des choux: 26’911 mots.
Pour conclure, nous citerons donc à nouveau l’exclamation de Mirabeau:
«La hideuse banqueroute est à vos portes, et vous délibérez!»
Ne me parlez plus jamais de la guerre d’Espagne!
Un bénédictin qui s’attèlerait à comptabiliser le nombre de guerres provoquées depuis la Révolution française – en passant par Trente-neuf – par les «démocratolâtres» (aujourd’hui nippés des oripeaux sirupeux de la «Gouvernance mondiale») et celles du «fâchismassassin» serait bien en peine de mettre sur le plateau de ce dernier autre chose que la guerre d’Espagne. Les dictatures italienne et allemande avaient alors appuyé la rébellion nationaliste (les «Méchants») en proportion inverse de l’aide dispensée par la Russie stalinienne et la France «blumesque» à un gouvernement loyaliste (les «Bons») en décomposition accélérée – c’était très vilain.
Force est de reconnaître que grâce à «Pstt»1 cette tache s’est beaucoup éclaircie depuis, car l’aventure libyenne en cours est une assez jolie réplique de la guerre d’Espagne. Tous les ingrédients y figurent: l’appui à la rébellion (les «Bons»), les bombardements terroristes, les livraisons d’armes et la fourniture des «conseillers» militaires qu’il faut… le tout par des puissances tierces, dans un souverain mépris des résolutions internationales; au nez et à la barbe des braves gens indifférents qui auraient plutôt des préoccupations de crise; et, bien entendu, dans une dégoulinante compassion médiatique unilatérale. Car personne ne se soucie dans nos médias de ce qui peut bien arriver de sinistre du côté du parti gouvernemental (les «Méchants»).
Sur fond de propagande éhontée, ça pète toujours en Libye, ça s’effiloche en Afghanistan et ça part en couille en Irak, mais le sautillant petit commis touche-à-tout louche déjà sur la Syrie et donne des leçons de mémoire arménienne aux Turcs d’Erdogan… Et les démocraties traînent dans leurs manteaux comme une abominable odeur de cadavres.
Nice sur Zambèze (impressions de safari)
A l’occasion d’un séjour niçois, Max avait relevé en juin 2002 la gabegie des services postaux2. La privatisation n’a pas arrangé les choses depuis. Un avis de passage l’invite à se présenter «à partir de 16 heures» à un bureau en ville pour y réceptionner un colis «chronoposte» (le must du service rapide) suite à une unique présentation infructueuse du facteur à son lieu de villégiature. Saut en ville… stationnement pirate en seconde position (en compensation des places de stationnement phagocytées à vitesse «grand V» par les vélos communautaires et les voitures communautaires itou, produits des emballements démagogiques du régime). Ayant laissé une demi-heure de grâce à l’administration pour réduire la marge d’impondérables, il en gravit donc à 16 h. 30 les marches.
L’ambiance est celle d’une ruche en mal de reine. On pénètre dans un hall de hagards: des employés hagards accueillent tant bien que mal des usagers, hagards aussi, perdus entre les automates du «faites-le donc vous-même», les appareils à monnaie autistes et des comptoirs épars – par souci de convivialité, il n’y a plus de guichets – qui offrent des prestations multiples, qu’on souhaiterait un peu moins multiples et beaucoup plus postales. Tout cela s’agite, se lamente, s’exhorte mutuellement à la patience, sourit niaisement, baye aux corneilles, s’entraîne aux pas perdus ou frise l’apoplexie. Un pauvre hère tout frais débarqué d’Italie, qui se croit sans doute dans une agence de voyage3, brandit un billet de cinq cents euros aussi incongru dans ses mains qu’un tutu autour d’un hippopotame, et dont on croit comprendre qu’il souhaite le fractionner en quoi que ce soit d’utilisable localement4. Il a littéralement l’air de mourir de faim… On saisit l’inquiétude manifeste de l’employée, qui le place en trajectoire n’importe où mais dehors et ailleurs. Entretemps, devant Max, la queue s’est mystérieusement résorbée. Il est maintenant 16 h. 45. Il parvient à une sorte de pupitre aux allures de radeau sur une mer démontée et présente son bordereau à une préposée qui chancelle à la vue du document:
«Vous n’avez pas quelques courses à faire en ville? Les paquets viennent d’arriver et je suis toute seule…», larmoie-t-elle (dans son dos, au milieu d’une demi-douzaine d’employés qui sillonnent le lieu avec une belle ardeur et des allures affairées, on devine, au-delà d’une porte fatidique, qui daigne parfois s’entrouvrir, une montagne de colis: ici s’échouent quotidiennement les paquets en souffrance.
Max a eu pitié. Attendu ailleurs, il a décidé de repasser le lendemain refaire la queue. Il est finalement parvenu à se faire délivrer son colis urgent qui voyageait plan-plan. La ruche n’avait toujours pas trouvé de reine.
En France, les administrations sont à l’image du président: elles dégagent beaucoup de calories en s’agitant énormément, consomment de plus en plus d’argent et rendent de moins en moins de services.
Pendant ce temps, les affaires se font ailleurs…
Et voici revenue la saison des «Nobels»
…Tant qu’ils y étaient, à Oslo, ils auraient au moins pu confirmer celui de la Paix attribué à Obama à son entrée en fonction…maintenant qu’il a pu faire ses preuves.
– Ca ne vous fait pas rire… Ah bon?!
Max l’Impertinent
1 M. Sarkozy, promu par les lucides «Plupti Stratège de Tous les Temps» (les Allemands ont bien eu «GröFaZ»).
2 Un service public (Nice-sur-Zambèze), Le Pamphlet n° 316, p. 2).
3 Et l’erreur est excusable!
4 Le bon peuple français, quasi totalement «plastifié», considère tout ce qui excède la coupure de cinquante euros comme une espèce d’OVNI.
Amusant (?) paradoxe… le gouvernement de l’UE se trouve dans la seule province européenne qui n’en a plus depuis un temps record! C’est peut-être pour cela qu’ils peinent tant, à Bruxelles, à trouver l’accord approprié et l’excuse adéquate pour faire avaler en couleuvre la «douloureuse» au con «-tribuable»… puisqu’il faudra bien finir par lui faire les poches pour combler les trous des vautours financiers sans frontières. Un ami australien me fait passer une étude susceptible d’expliquer la cacophonie des prétentieux de la «Gouvernance».
En voici une version raccourcie à l’usage des francophones (NB: la comptabilisation des mots est basée sur la version anglaise des textes sélectionnés):
Théorème de Pythagore: 24 mots – Principe d’Archimède: 67 – Décalogue: 179 – Déclaration d’indépendance américaine: 1 300 – Constitution américaine (y compris ses vingt-sept amendements): 7 818 – Réglementation de l’Union Européenne relative à la vente des choux: 26’911 mots.
Pour conclure, nous citerons donc à nouveau l’exclamation de Mirabeau:
«La hideuse banqueroute est à vos portes, et vous délibérez!»
Ne me parlez plus jamais de la guerre d’Espagne!
Un bénédictin qui s’attèlerait à comptabiliser le nombre de guerres provoquées depuis la Révolution française – en passant par Trente-neuf – par les «démocratolâtres» (aujourd’hui nippés des oripeaux sirupeux de la «Gouvernance mondiale») et celles du «fâchismassassin» serait bien en peine de mettre sur le plateau de ce dernier autre chose que la guerre d’Espagne. Les dictatures italienne et allemande avaient alors appuyé la rébellion nationaliste (les «Méchants») en proportion inverse de l’aide dispensée par la Russie stalinienne et la France «blumesque» à un gouvernement loyaliste (les «Bons») en décomposition accélérée – c’était très vilain.
Force est de reconnaître que grâce à «Pstt»1 cette tache s’est beaucoup éclaircie depuis, car l’aventure libyenne en cours est une assez jolie réplique de la guerre d’Espagne. Tous les ingrédients y figurent: l’appui à la rébellion (les «Bons»), les bombardements terroristes, les livraisons d’armes et la fourniture des «conseillers» militaires qu’il faut… le tout par des puissances tierces, dans un souverain mépris des résolutions internationales; au nez et à la barbe des braves gens indifférents qui auraient plutôt des préoccupations de crise; et, bien entendu, dans une dégoulinante compassion médiatique unilatérale. Car personne ne se soucie dans nos médias de ce qui peut bien arriver de sinistre du côté du parti gouvernemental (les «Méchants»).
Sur fond de propagande éhontée, ça pète toujours en Libye, ça s’effiloche en Afghanistan et ça part en couille en Irak, mais le sautillant petit commis touche-à-tout louche déjà sur la Syrie et donne des leçons de mémoire arménienne aux Turcs d’Erdogan… Et les démocraties traînent dans leurs manteaux comme une abominable odeur de cadavres.
Nice sur Zambèze (impressions de safari)
A l’occasion d’un séjour niçois, Max avait relevé en juin 2002 la gabegie des services postaux2. La privatisation n’a pas arrangé les choses depuis. Un avis de passage l’invite à se présenter «à partir de 16 heures» à un bureau en ville pour y réceptionner un colis «chronoposte» (le must du service rapide) suite à une unique présentation infructueuse du facteur à son lieu de villégiature. Saut en ville… stationnement pirate en seconde position (en compensation des places de stationnement phagocytées à vitesse «grand V» par les vélos communautaires et les voitures communautaires itou, produits des emballements démagogiques du régime). Ayant laissé une demi-heure de grâce à l’administration pour réduire la marge d’impondérables, il en gravit donc à 16 h. 30 les marches.
L’ambiance est celle d’une ruche en mal de reine. On pénètre dans un hall de hagards: des employés hagards accueillent tant bien que mal des usagers, hagards aussi, perdus entre les automates du «faites-le donc vous-même», les appareils à monnaie autistes et des comptoirs épars – par souci de convivialité, il n’y a plus de guichets – qui offrent des prestations multiples, qu’on souhaiterait un peu moins multiples et beaucoup plus postales. Tout cela s’agite, se lamente, s’exhorte mutuellement à la patience, sourit niaisement, baye aux corneilles, s’entraîne aux pas perdus ou frise l’apoplexie. Un pauvre hère tout frais débarqué d’Italie, qui se croit sans doute dans une agence de voyage3, brandit un billet de cinq cents euros aussi incongru dans ses mains qu’un tutu autour d’un hippopotame, et dont on croit comprendre qu’il souhaite le fractionner en quoi que ce soit d’utilisable localement4. Il a littéralement l’air de mourir de faim… On saisit l’inquiétude manifeste de l’employée, qui le place en trajectoire n’importe où mais dehors et ailleurs. Entretemps, devant Max, la queue s’est mystérieusement résorbée. Il est maintenant 16 h. 45. Il parvient à une sorte de pupitre aux allures de radeau sur une mer démontée et présente son bordereau à une préposée qui chancelle à la vue du document:
«Vous n’avez pas quelques courses à faire en ville? Les paquets viennent d’arriver et je suis toute seule…», larmoie-t-elle (dans son dos, au milieu d’une demi-douzaine d’employés qui sillonnent le lieu avec une belle ardeur et des allures affairées, on devine, au-delà d’une porte fatidique, qui daigne parfois s’entrouvrir, une montagne de colis: ici s’échouent quotidiennement les paquets en souffrance.
Max a eu pitié. Attendu ailleurs, il a décidé de repasser le lendemain refaire la queue. Il est finalement parvenu à se faire délivrer son colis urgent qui voyageait plan-plan. La ruche n’avait toujours pas trouvé de reine.
En France, les administrations sont à l’image du président: elles dégagent beaucoup de calories en s’agitant énormément, consomment de plus en plus d’argent et rendent de moins en moins de services.
Pendant ce temps, les affaires se font ailleurs…
Et voici revenue la saison des «Nobels»
…Tant qu’ils y étaient, à Oslo, ils auraient au moins pu confirmer celui de la Paix attribué à Obama à son entrée en fonction…maintenant qu’il a pu faire ses preuves.
– Ca ne vous fait pas rire… Ah bon?!
Max l’Impertinent
1 M. Sarkozy, promu par les lucides «Plupti Stratège de Tous les Temps» (les Allemands ont bien eu «GröFaZ»).
2 Un service public (Nice-sur-Zambèze), Le Pamphlet n° 316, p. 2).
3 Et l’erreur est excusable!
4 Le bon peuple français, quasi totalement «plastifié», considère tout ce qui excède la coupure de cinquante euros comme une espèce d’OVNI.
Thèmes associés: Politique française - Politique internationale
Cet article a été vu 3766 fois