Rebelote
En 2009, on s’en souvient, la grippe porcine, également connue sous le nom de grippe H1N1 ou grippe A, était présentée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) – relayée avec délectation par les médias – comme une catastrophe planétaire digne de la grande peste du XIVe siècle, qui fut la cause de millions de morts. Fort heureusement, le moderne fléau porcin fit beaucoup moins de victimes que la grippe saisonnière et tua uniquement des gens au système immunitaire fragilisé. Quant aux treize millions de doses de vaccins commandées par la Suisse, elles eurent un tel succès qu’il en restait neuf millions six cent mille une fois l’épidémie terminée.
Le virus Ebola, qui frappe l’Afrique de l’ouest, est certes beaucoup plus virulent que la grippe A et a tué jusqu’ici entre 35 et 40 % des malades recensés. Il est donc hors de question de le considérer comme une plaisanterie. Mais force est de constater qu’on retrouve le catastrophisme qui avait marqué la «pandémie» de 2009, avec la montée en épingle du nombre des morts – 4’960 décès sur 13’268 cas avérés au 4 novembre – par l’OMS et son prophète la presse, avec une totale absence de recul par rapport aux circonstances, voire une occultation volontaire de ces dernières.
Il ne faut pas oublier en effet que la maladie sévit dans une région où des millions de gens souffrent de malnutrition, ce qui n’est évidemment pas idéal pour se défendre contre un virus agressif.
Il faut voir aussi que la seule réponse qu’on prétend apporter à la maladie est, en plus de la mise en quarantaine évidemment, la vaccination, à l’exclusion de tout recours à des moyens naturels simples. Or, à ce jour, aucun vaccin n’a prouvé une quelconque efficacité. On ne sait pas si les rares cobayes humains sur qui ces produits ont été expérimentés ont guéri grâce à eux ou malgré eux.
Nous ignorons si l’hydratation, la prise de vitamines ou le chlorure de magnésium proposés par des adeptes des médecines naturelles sont susceptibles de mettre fin à l’épidémie, mais une chose est sûre: le monde de la santé officiel ne se donne pas la peine d’étudier la question. Il veut des vaccins, un point c’est tout.
Il ne faut donc pas s’étonner que l’OMS passe pour un suppôt des laboratoires pharmaceutiques.
Mariette Paschoud
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