Méthode coué

«Il faut faire vivre nos valeurs. Nous devons anéantir les ennemis de la République, expulser tout ces imams radicalisés, comme nous le faisons, déchoir de la nationalité ceux qui bafouent ce qu'est l'âme française et nous le faisons également, a encore déclaré le chef du gouvernement.»

Ces belliqueux propos ont été tenus, bien entendu, par le petit coq qui, en France, tient lieu de premier ministre. Celui-ci tente, mais un peu tard, de se persuader et de persuader ses compatriotes que tout est mis en œuvre depuis la nuit des temps pour éviter les tragédies comme celle du 13 novembre. Mais les faits le contredisent s'il est vrai que l'un des «kamikazes» était connu des Services de renseignements; que, en outre, il avait été condamné à huit reprises pour des délits de droit commun entre 2004 et 2010 … sans être jamais  incarcéré.

Manuel Valls est donc un menteur et, qui plus est, un menteur stupide: on ne dit pas «il faut» ni «nous devons» quand on a déjà agi.

C'est précisément parce que rien de sérieux n'a jamais été entrepris contre les assassins islamistes potentiels que le drame a pu survenir.

En outre, Valls, qui ne connaît que les «valeurs de la République», se moque complètement de l'âme française, qu'il ne connaît pas, et l'évocation qu'il en fait rend ses propos encore plus détestables.

M. P.

Thèmes associés: Coups de griffe - Immigration - Justice - Politique française

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