Sécurité
A la suite d'une erreur de procédure, un Kosovar jugé dangereux a échappé à une peine de dix mois fermes et se promène en liberté. «Sa présence en Suisse dépend maintenant du Service de la population», nous dit-on.
Ne nous faisons pas trop de souci pour l'avenir de cet homme de cinquante-deux ans, admis provisoirement en Suisse il y a vingt-cinq ans! Si d'aventure il était menacé d'expulsion, la Cour européenne des droits de l'homme se ferait un plaisir et un devoir de tancer la Suisse.
Et tant pis pour le copain de sa fille, qui a déjà été kidnappé et battu par l'intéressant personnage, lequel, en dépit d'une condamnation pour ces faits, avait annoncé en novembre 2014, avant même de purger sa peine de neuf mois fermes, son intention de poursuivre l'ouvrage jusqu'à ce que mort s'ensuive – d'où la poursuite mal engagée par une «procureure [qui] est allée trop vite».
A noter que l'admis provisoire était suivi par un psy qui l'avait jugé suffisamment dangereux, il y a plus d'un an, pour le signaler à la justice au mépris du secret médical, sans que personne ne fût visité par l'idée qu'un internement… provisoire eût été susceptible de calmer ses ardeurs meurtrières.
Dormez sur vos deux oreilles, bonnes gens, vous êtes protégés.
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