En direct de Sirius

Quid de ces minarets qui pointent vers le ciel?

Persistant à penser qu’une interdiction constitue souvent un aveu d’impuissance face à des évidences gênantes1 (en l’espèce, la montée en puissance d’un islam à la conquête de notre Europe chrétienne en déclin), l’auteur de ces lignes ne pourra que s’abstenir, avec cependant en lui ce je-ne-sais-quoi de Suisse «primitif» qui le porte à espérer que le texte aboutira.

Atavisme?

Monsieur Bradley Birkenfeld est un délinquant financier comme on en coince parfois à Wall Street. Par souci de confort, il a passé un accord de délation avec le procureur de New York, contraignant, ce faisant, son ancien employeur – l’UBS – à livrer ignominieusement aux bons soins du fisc de chez eux quelques milliers d’Etats-uniens lâchés par les gnomes de Zurich. Les remous de la trahison ne sont pas encore calmés chez nous que là-bas, déjà, le bon M. Birkenfeld réclame un pourcentage des sommes déclarées par ses victimes.

On pourra donc parler des dollars de Judas...

Y-aurait-il quelque chose de pourri dans le régime de Paris?

Etranges mœurs politiques, en France, où l’on entend le président expliquer, candide, sur les ondes (France-Info), que si les trois quarts des peuples de la planète se défient désormais de ceux qui les gouvernent et ne croient plus en leurs statistiques, «on va changer les statistiques»; où le même éructe vouloir pendre un ancien premier ministre «à un crochet de boucher», reprenant ainsi – mais le sait-il seulement? – le programme prévu par un certain Hitler à l’intention des traîtres du complot «Walkyrie»; où la quasi-totalité de la classe politique se scandalise avec un émouvant ensemble que son prédécesseur, jadis virtuose de l’escamotage judiciaire, mais maintenant rendu à son statut de simple justiciable, soit enfin appelé à rendre des comptes, comme n’importe quel citoyen, et où l’on commence à penser que l’accession à l’âge de la retraite finit, pour ceux que les affaires n’ont pas pu rattraper, par valoir reconstruction de virginité pénale; où un ministre de la culture au passé exotique, ouvertement adepte de circuits touristiques obscurs, prend publiquement fait et cause pour un délinquant sexuel en cavale sans que quiconque – ou presque – dans la gent politique s’en émeuve!

Pendant ce temps, le vertueux régime en place à Paris, qui n’en est pas à une incohérence près, condamne la réélection du Président Ahmadinejad et applaudit à celle de M. Karzaï!

Oups!

Toujours en France, où la religion «drouadlhomiste» ne connaît plus ni frontières ni mesure et où la guerre à toutes les formes de discrimination2 prend des allures exponentielles, il est de plus en plus question d’imposer le «cévé»3 anonyme. Sur les ondes de RTL (4.11.09 vers 14 h.), un premier auditeur, chef d’entreprise, sème l’embarras et la consternation en objectant qu’il entend pouvoir librement choisir ses employés en fonction de ses préférences... «comme on choisit la femme qu’on va épouser [selon qu’on la préfère] blonde, brune ou rousse». En plus, il est égyptien! Dans les studios, un ange passe, les soutes chargées de tracts d’organisations méritantes... La régie cafouille (les oreillettes grésillent à vide)... Court-circuitée, l’animatrice bafouille: «Oui... mais... justement... il ne faut pas... c’est contre ça qu’on lutte...». Et auprès de milliers de récepteurs, dans l’Hexagone, on devine des oreilles suspendues... Il ne faut pas quoi? Choisir librement son épouse? Confusément, on sent que cette liberté-là, un jour, «ils» vont la supprimer aussi (pas de liberté pour les ennemis de la soumission!). Là-bas, dans les studios, on engueule le standard et l’on s’engage à mieux filtrer les prochains auditeurs.

Etat des lieux

Philippe Bouvard (un peu plus tard, sur la même chaîne) à Jean (IV) de France – prétendant au trône du même nom: «Vous n’êtes pas trop instruit pour gouverner le pays?»

«La journée de la jupe»4 (un huis-clos dans un cul-de-sac)

Isolée dans la jungle d’un lycée en zone «défavorisée», cernée par les ilotes, Isabelle Adjani campe avec réalisme une enseignante qui perd pied et provoque un enchaînement implacable. Denis Podalydès en négociateur à problèmes et Jackie Berroyer en directeur veule et désabusé sont très bons aussi; comme, du reste, l’ensemble de la distribution, à l’exception d’une «ministre de l’intérieur» à contre-emploi à qui le rôle d’une commissaire de choc siérait mieux.

Les enseignants de Suisse qui auront le courage de voir ce film comprendront pourquoi il a été occulté... et ce qui les attend dans la logique des flux migratoires imposés et la perspective de la montée de l’illettrisme chez nous.

Aveu (de l’utilité de prendre du champ)

Il m’aura fallu la distance d’une crise de foi pour me faire une meilleure idée de la gigantesque opération combinée de désinformation («bobardements» massifs), de mise en condition («croquemitaineries» complexes sans cesse renouvelées) et de paupérisation accélérée (crise économique majeure et provoquée) que des illuminés mènent contre nos peuples, et convenir, enfin, que les rares chrétiens lucides qui y voient une entreprise de domination mondiale satanique sont loin d’être des allumés...

Max l’Impertinent

1 De leurs geôles, et en dépit des bâillons que des frénétiques tentent de leur imposer, les révisionnistes sont là pour en témoigner.

2 Sexe, couleur, âge, taille, origine, apparence, préférences sexuelles, appartenance politique, religion...

3 «Fossiles»! Comprenez curriculum vitae et non pas l’anagramme de «vécés».

4 ...de Jean Paul Lilienfeld, DVD ARTE France Développement (2009), 90 minutes, réf.: 3 453277 676039.

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