Bricoles

Eurocompatibilité

Le Conseil fédéral en a décidé ainsi: dès avril 2010, les sièges pour enfants installés à l’arrière des voitures ne seront plus obligatoires jusqu’à l’âge de sept ans seulement, mais jusqu’à douze – sauf si les mouflets mesurent plus de cent cinquante centimètres; on ne nous dit pas ce qu’il en est des adultes mesurant moins d’un mètre cinquante.

On se réjouit pour les fabricants de sièges de sécurité qui vont gagner beaucoup d’argent et, qui sait, se transformer en bienfaiteurs de l’humanité en créant des emplois. D’ailleurs, à notre avis, ils devraient étudier la mise au point de «dispositifs de retenue» destinés à tous les bipèdes mesurant plus d’un mètre cinquante. Il y a là un créneau à ne pas négliger en ces temps de crise sans précédent.

Mais ce n’est pas la sécurité des passagers arrière ni la situation économique qui préoccupent le Bureau de prévention des accidents. «Les standards européens seront aussi appliqués en Suisse», s’est paraît-il exclamé tout réjoui, selon 20 minutes du 15 octobre, le représentant du BPA.

Quel progrès!

Nobel

Notre confrère Les 4 Vérités Hebdo, journal généralement bien informé, nous fait savoir dans son numéro 712 du 16 octobre que les statuts du Comité Nobel exigent qu’on choisisse le prix Nobel de la paix le 1er février au plus tard et que Monsieur Obama était donc en fonction depuis douze jours quand il a été désigné.

C’est ce qui s’appelle juger les gens à leurs œuvres!

Ingérence

D’après 20 minutes du 2 novembre, l’archevêque sud-africain Desmond Tutu et l’artiste argentin Adolfo Perez Esquivel, tous deux lauréats du Prix Nobel de la paix, respectivement en 1984 et en 1980, pour leur engagement sans faille au service des droits humains apportent leur soutien au Groupement pour une Suisse sans armée dans sa campagne pour l’interdiction d’exporter du matériel de guerre. Le bon apôtre Tutu prêche que «si la Suisse accepte de ne plus exporter d’armes, ce serait un brillant exemple pour les autres pays du monde».

Ce vieux menteur se fiche de nous! Les autres pays du monde se moquent comme d’une guigne de ce que peut faire ou ne pas faire la Suisse en cette matière. Pour le reste, autant qu’on sache, les droits humains ont davantage de progrès à faire en Afrique du Sud et en Argentine que chez nous. Alors, à la niche, les nobélisés!

M.P.

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