Les nouvelles aventures...
Encore une reculade
En décembre dernier, le révisionniste autrichien Walter Lüftl, ancien président de la chambre des ingénieurs d’Autriche, dont il avait dû démissionner en 1992 à la suite de la publication de son livre Holocaust, Glaube und Fakten, s’était vu décerner par l’Université Technique de Vienne le diplôme d’or que cette haute école attribue sur demande, cinquante ans après la fin de leurs études, à d’anciens étudiants pouvant justifier d’une carrière honorable
Partant du principe que l’Université Technique de Vienne n’honorait pas à l’aveuglette les récipiendaires de son diplôme d’or, je m’étais demandé in petto, il y a quelques semaines, si le monde universitaire autrichien n’était pas un peu plus honnête que les milieux intellectuels français, allemands ou suisses.
Rassurez-vous, il n’en est rien. Une commission d’experts chargée par le recteur Peter Skalicky de vérifier après coup, sous l’influence des groupes de pression habituels, si W. Lüftl était digne du diplôme reçu a «découvert» que l’ignoble personnage «a massivement nui à sa profession et à l’Université Technique par la publication dans des revues néonazies de son expertise (…).»1
Bien entendu, le recteur s’est platement excusé «pour la négligence du choix des bénéficiaires de la distinction», sans réfléchir une seule minute aux implications de son mea culpa. En effet, il est à craindre que, compte tenu de cette incurie avouée et apparemment constante, le diplôme d’or de l’Université Technique de Vienne ait été attribué, au fil du temps, à d’innombrables anciens étudiants fort peu méritants. Walter Lüftl peut donc se consoler: le diplôme d’or qu’on lui a retiré n’avait pas plus de valeur que la Légion d’honneur française.
Mariette Paschoud
1 Communiqué cité par l’AFP le 18 janvier 2010.
En décembre dernier, le révisionniste autrichien Walter Lüftl, ancien président de la chambre des ingénieurs d’Autriche, dont il avait dû démissionner en 1992 à la suite de la publication de son livre Holocaust, Glaube und Fakten, s’était vu décerner par l’Université Technique de Vienne le diplôme d’or que cette haute école attribue sur demande, cinquante ans après la fin de leurs études, à d’anciens étudiants pouvant justifier d’une carrière honorable
Partant du principe que l’Université Technique de Vienne n’honorait pas à l’aveuglette les récipiendaires de son diplôme d’or, je m’étais demandé in petto, il y a quelques semaines, si le monde universitaire autrichien n’était pas un peu plus honnête que les milieux intellectuels français, allemands ou suisses.
Rassurez-vous, il n’en est rien. Une commission d’experts chargée par le recteur Peter Skalicky de vérifier après coup, sous l’influence des groupes de pression habituels, si W. Lüftl était digne du diplôme reçu a «découvert» que l’ignoble personnage «a massivement nui à sa profession et à l’Université Technique par la publication dans des revues néonazies de son expertise (…).»1
Bien entendu, le recteur s’est platement excusé «pour la négligence du choix des bénéficiaires de la distinction», sans réfléchir une seule minute aux implications de son mea culpa. En effet, il est à craindre que, compte tenu de cette incurie avouée et apparemment constante, le diplôme d’or de l’Université Technique de Vienne ait été attribué, au fil du temps, à d’innombrables anciens étudiants fort peu méritants. Walter Lüftl peut donc se consoler: le diplôme d’or qu’on lui a retiré n’avait pas plus de valeur que la Légion d’honneur française.
Mariette Paschoud
1 Communiqué cité par l’AFP le 18 janvier 2010.
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