David contre Goliath
Le 27 septembre dernier, mon application de nouvelles, 3/24, titrait «Six jeunes portent plainte contre 32 pays devant la cour des droits humains pour la crise climatique»1. On y apprenait que six jeunes Portugais, de onze à vingt-quatre ans, avaient décidé en 2017, à la suite des incendies qui ont ravagé le Portugal, d’agir pour que les Etats européens, ainsi que la Russie, la Norvège, la Turquie, le Royaume-Uni et la Suisse, soient mis face à leurs responsabilités. On notera l’absence des Etats-Unis et de la Chine, entre autres.
La petite équipe de moutards, sans doute judicieusement conseillés et financés par Global Legal Action Network, l’ONG qui soutient l’action, prétendent «craindre pour leur santé, et souffrir d’anxiété devant les catastrophes naturelles». «Les gouvernements du monde ont le pouvoir d'arrêter le réchauffement climatique et les Européens ont pris la décision de ne pas le faire», critique Catarina dos Santos Mota, l'une des plaignantes.
Que de sottises en une seule phrase! Mais comme la stratégie mise en place par les milieux écolos avec Greta semble fonctionner parfaitement, pourquoi ne pas en généraliser la tactique? Et si, par hasard, une majorité des dix-sept juges de la Cour européenne des droits de l’homme se laissaient aller à une sentence favorable aux plaignants, la jurisprudence permettrait aux fanatiques du changement climatique de judiciariser la question, faisant taire devant les tribunaux ceux que la responsabilité de l’être humain dans la question du réchauffement global laisse sceptiques.
Mi. P.
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