Décidément, le mâle est de trop

Un article de 20 minutes du 5 octobre1 nous apprend que des chercheurs de l’Université de Lausanne ont découvert une espèce de phasme pour laquelle «pour se reproduire, les femmes2 peuvent choisir entre un rapport sexuel avec un mâle, ou une reproduction asexuée, autonome». Et le chercheur Guillaume Lavanchy de déclarer: «Les gens qui disent qu’il faut forcément un papa et une maman ne se sont pas intéressés à ce qui se passe dans la nature! Chez ces phasmes, les mâles sont en option.»

Il n’est pas dans mon propos d’analyser l’intérêt scientifique de cette découverte, qui me semble assez relative, mais de souligner que, de mon point de vue, le message sous-jacent est tendancieux. Voyez, Mesdames, même dans la nature, on peut se passer des mecs.

Que je sache, chez l’être humain, on n’a qu’un seul exemple de procréation sans fécondation par un homme, et si le processus devait se généraliser, on croulerait sous les religions.

Mi. P.

 

1https://www.20min.ch/fr/story/decouverte-a-lausanne-chez-cette-espece-les-femelles-peuvent-se-passer-des-males-242282076235

2 Souligné par l’auteur: le terme de femme au lieu de femelle me semble être un lapsus révélateur.

Thèmes associés: Egalité, discriminations

Cet article a été vu 1007 fois

Recherche des articles

:

Recherche des éditions