Libéralisme radical
Les jeunes libéraux-radicaux (JLR) sont favorables à la libéralisation de toutes les drogues1. A leur avis, exprimé par leur président, «les drogues douces doivent être légalisées, car acceptées socialement et peu dangereuses». La libéralisation des drogues dures, quant à elle, permettrait de faire entrer dans les caisses de l’Etat les recettes fiscales dont le marché noir le prive, à charge pour lui d’assumer les coûts générés par la consommation de drogues.
L’acceptation sociale constitue certainement pour les JLR un critère hautement démocratique et une faible dangerosité doit relever, à leurs yeux, des risques courus dans la vie quotidienne, comme traverser la route en dehors des passages pour piétons ou consommer des boissons sucrées. Que les drogues douces puissent conduire les consommateurs avides de sensations plus fortes à l’usage de drogues dures, qui engendreront pour l’Etat des dépenses supplémentaires, n’intéresse pas les JLR. Ce qui compte pour eux, c’est qu’on puisse prélever de nouvelles taxes.
Avec des jeunes libéraux-radicaux de cet acabit, on n’a plus besoin des jeunes socialistes.
M. P.
1 20 minutes du 13 août.
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