La prairie du Grütli...
A la fin de l’an dernier, alors que le Conseil fédéral accouchait du rapport sur la politique de sécurité de la Suisse et forçait, encore une fois, le conseiller fédéral Ueli Maurer à réduire la voilure de l’armée (la ramenant à un effectif de 80'000 hommes), des citoyens provenant de tous les milieux et de toutes les régions de Suisse se sont réunis et ont créé un groupement apolitique au nom un peu étrange de «Giardino ».
Les buts de ce groupement ont très rapidement été publiés sur le site internet www.gruppe-giardino.ch. Il s’agit d’informer la population, tenue dans l’ignorance des réalités qui frappent la sécurité du pays (et notamment en pays romand). Pour preuve, le fait d’annoncer que l’armée suisse compte neuf brigades d’infanterie alors qu’en réalité une seule peut être équipée (deux si on déséquipe les écoles de formation et cours de troupe). On cache les réels dangers que court notre société. Ayant démantelé l’Armée 61, vendu, détruit dispersé les véhicules, le matériel et l’équipement, les promoteurs de la «nouvelle armée» se sont ensuite retranchés derrière l’argument «on ne peut rien faire seul et c’est pourquoi la seule solution reste la coopération avec l’OTAN».
Oubliant l’article 58 de la Constitution fédérale et notamment la notion de défense du pays, le Conseil fédéral poursuit sur une voie dont les initiateurs ont tenu les rênes gouvernementales il y a quinze ans.
Et pour reprendre les mots d’un ancien commandant de corps, l’enterrement continue.
L’ancienne armée, «la grande armée», a disparu et le groupement Giardino n’entend pas faire une marche arrière d’ailleurs impossible. Il s’agit, bien plus, de restaurer la confiance de la population dans son armée de milice, de forcer le monde politique à agir de manière responsable en prenant en compte la protection de la population de façon réaliste et sensée. Si la menace soviétique a aujourd’hui disparu, d’autres plus diffuses mais non moins dangereuses se profilent à l’horizon: mouvements de populations incontrôlés, pillages organisés à grande échelle, renversements de majorités dans les pays de l’Europe, communautarisme islamique, attaque de missiles à longue portée, guerre civile.
Ce groupement veut agir de façon active pas seulement en distribuant des communiqués de presse ou en participant à des débats télévisés, mais aussi concrètement, par des meetings ou des manifestations.
François Villard
Les buts de ce groupement ont très rapidement été publiés sur le site internet www.gruppe-giardino.ch. Il s’agit d’informer la population, tenue dans l’ignorance des réalités qui frappent la sécurité du pays (et notamment en pays romand). Pour preuve, le fait d’annoncer que l’armée suisse compte neuf brigades d’infanterie alors qu’en réalité une seule peut être équipée (deux si on déséquipe les écoles de formation et cours de troupe). On cache les réels dangers que court notre société. Ayant démantelé l’Armée 61, vendu, détruit dispersé les véhicules, le matériel et l’équipement, les promoteurs de la «nouvelle armée» se sont ensuite retranchés derrière l’argument «on ne peut rien faire seul et c’est pourquoi la seule solution reste la coopération avec l’OTAN».
Oubliant l’article 58 de la Constitution fédérale et notamment la notion de défense du pays, le Conseil fédéral poursuit sur une voie dont les initiateurs ont tenu les rênes gouvernementales il y a quinze ans.
Et pour reprendre les mots d’un ancien commandant de corps, l’enterrement continue.
L’ancienne armée, «la grande armée», a disparu et le groupement Giardino n’entend pas faire une marche arrière d’ailleurs impossible. Il s’agit, bien plus, de restaurer la confiance de la population dans son armée de milice, de forcer le monde politique à agir de manière responsable en prenant en compte la protection de la population de façon réaliste et sensée. Si la menace soviétique a aujourd’hui disparu, d’autres plus diffuses mais non moins dangereuses se profilent à l’horizon: mouvements de populations incontrôlés, pillages organisés à grande échelle, renversements de majorités dans les pays de l’Europe, communautarisme islamique, attaque de missiles à longue portée, guerre civile.
Ce groupement veut agir de façon active pas seulement en distribuant des communiqués de presse ou en participant à des débats télévisés, mais aussi concrètement, par des meetings ou des manifestations.
François Villard
Thèmes associés: Armée
Cet article a été vu 3484 fois