Editorial
Chaque année, juste après le Comptoir, les rires jaunissent en même temps que les feuilles des arbres quand arrive la rituelle augmentation des primes de l’assurance- maladie. Chaque année ou presque, votre éditorialiste pique une colère et rappelle que le problème des coûts de la santé ne se résoudra que par la suppression du caractère obligatoire de l’assurance-maladie de base et un retour à un système qui permettrait à chacun de s’assurer en fonction de ses besoins, de ses désirs et de ses moyens, ce qui n’empêcherait nullement les pouvoirs publics de secourir les nécessiteux.
Changeons donc de disque et évoquons une autre nuisance imputable à l’assurance-maladie obligatoire, qui a fleuri cette année aussitôt connues les primes annoncées par les différentes caisses pour 2010: le harcèlement pratiqué par des officines de conseils prétendument soucieuses d’aider bénévolement les malheureux assurés pressurés, mais en réalité chargées de rabattre le gibier vers les compagnies d’assurances qui les paient pour ce faire. Et là, on voit apparaître des méthodes hautement contestables, puisqu’il s’agit de dénigrer votre caisse quand il appert que vous en êtes satisfait.
Voici comment les choses se passent: le «conseiller» qui vous appelle vous annonce qu’il est en mesure de vous faire réaliser des économies substantielles sur votre assurance de base. Vous répondez alors, par exemple, que vous ne voyez pas comment, puisque votre assurance est la moins chère par rapport au modèle que vous avez choisi une fois pour toutes. Sans se démonter, votre correspondant vous explique alors que oui, bien sûr, la caisse Machin est la moins chère, mais qu’elle n’est guère efficace dans le traitement des dossiers. Comme vous êtes parfaitement satisfait des délais dans lesquels la caisse Machin rembourse vos frais médicaux, vous tentez de renvoyez l’importun à ses chères études. Mais il arrive que celui-ci s’accroche, ce qui vous oblige parfois, et c’est très désagréable, à manquer de politesse à son endroit, surtout s’il est le énième – le troisième, en ce qui nous concerne – à vous faire perdre votre temps.
Pour le modèle que nous avons choisi, la caisse la moins chère prélève trois cent cinquante-trois francs, la plus chère quatre cents nonante-cinq. En ce qui concerne la qualité des prestations, les notes attribuées par les comparatifs varient, parfois considérablement, de sorte qu’on ne peut s’y fier.
Les «conseillers» tentent donc de vous faire dépenser des centaines de francs chaque année pour des «avantages» plus qu’ incertains.
C’est ça, la concurrence entre les caisses dans le cadre de l’assurance de base obligatoire!
Changeons donc de disque et évoquons une autre nuisance imputable à l’assurance-maladie obligatoire, qui a fleuri cette année aussitôt connues les primes annoncées par les différentes caisses pour 2010: le harcèlement pratiqué par des officines de conseils prétendument soucieuses d’aider bénévolement les malheureux assurés pressurés, mais en réalité chargées de rabattre le gibier vers les compagnies d’assurances qui les paient pour ce faire. Et là, on voit apparaître des méthodes hautement contestables, puisqu’il s’agit de dénigrer votre caisse quand il appert que vous en êtes satisfait.
Voici comment les choses se passent: le «conseiller» qui vous appelle vous annonce qu’il est en mesure de vous faire réaliser des économies substantielles sur votre assurance de base. Vous répondez alors, par exemple, que vous ne voyez pas comment, puisque votre assurance est la moins chère par rapport au modèle que vous avez choisi une fois pour toutes. Sans se démonter, votre correspondant vous explique alors que oui, bien sûr, la caisse Machin est la moins chère, mais qu’elle n’est guère efficace dans le traitement des dossiers. Comme vous êtes parfaitement satisfait des délais dans lesquels la caisse Machin rembourse vos frais médicaux, vous tentez de renvoyez l’importun à ses chères études. Mais il arrive que celui-ci s’accroche, ce qui vous oblige parfois, et c’est très désagréable, à manquer de politesse à son endroit, surtout s’il est le énième – le troisième, en ce qui nous concerne – à vous faire perdre votre temps.
Pour le modèle que nous avons choisi, la caisse la moins chère prélève trois cent cinquante-trois francs, la plus chère quatre cents nonante-cinq. En ce qui concerne la qualité des prestations, les notes attribuées par les comparatifs varient, parfois considérablement, de sorte qu’on ne peut s’y fier.
Les «conseillers» tentent donc de vous faire dépenser des centaines de francs chaque année pour des «avantages» plus qu’ incertains.
C’est ça, la concurrence entre les caisses dans le cadre de l’assurance de base obligatoire!
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